I Can Make a Mess Like Nobody’s Business : Gold Rush

Au début d’ I Can Make A Mess Like Nobody’s Business, Arthur “Ace” Enders (chanteur/guitariste de The Early November) déclarait vouloir explorer d’autres horizons musicaux, et s’écarter du genre Pop Punk/Indie de son premier groupe. Accompagné de Jose Lopez (batterie), le duo nous revient avec un troisième album intitulé Gold Rush, à peine plus d’un an après le précédent The World We Know.

La ruée vers l’or peut commencer et dès la première chanson éponyme, on retrouve la recette du précédent opus entre guitare acoustique, batterie et percussions, accompagnant parfaitement la voix aux multiples facettes d’Enders. Les 2 compères sont en totale osmose musicale et cela se ressent. Seulement 9 titres sur cet album, mais ceux-ci s’enchaînent sans aucun ennui et on se laisse volontiers entrainer dans ce tourbillon joyeux.

Beaucoup de ballades (Connected, Complications, Had to be there, Train Stop) mais également des morceaux plus énergiques (tout est relatif) comme Lame Duck ou Gods, qui est pour moi le meilleur de l’album. La voix d’Ace y est à son apogée.

Les paroles, sont le seul léger point négatif que je relèverais. Amour, solitude, misère… beaucoup de thèmes qui demeurent assez péjoratifs et qui, personnellement, ont tendance à m’agacer. Mais force est de constater que le duo possède cette faculté de rendre heureux et souriant, grâce à une excellente maîtrise instrumentale et ce, malgré des textes peu reluisants.

Enders et Lopez, nous livrent donc un rock teinté de pop, parfois mélancolique, entraînant, voire parfois dansant. On imagine aisément cette virtuosité nous emporter à la nuit tombée, au large d’une plage déserte, les yeux fermés. Tout simplement heureux de la joie communicative laissée par ce (trop court) bijou.

Tracklist:

01 – Gold Rush
02 – Lame Duck
03 – Connected
04 – Complications
05 – Had to Be There
06 – Don’t Leave Me
07 – Misery
08 – Gods
09 – Train Stop

Stéphane Lesperon