Parkway Drive – « Atlas »

- 01/11/12 21:55

C’était peut-être avec les nouveaux Deftones et Converge l’album le plus attendu de cette fin d’année, Parkway Drive, les australiens que l’on ne présente plus sortent enfin le successeur de Deep Blue, leur dernier album qui les avait fait passer de très bon groupe à tête d’affiche automatique. Atlas a été gardé secret relativement longtemps, ce qui a permis à l’opus de garder tout son impact lors de sa sortie ou de faire l’effet d’une bombe pour le clip de « Dark Days ». Le metalcore de surfeur a-t-il encore frappé ?

Pour moi la réponse est indéniablement oui, car dès les premières notes de « Sparks » j’ai des frissons et je me sens doucement partir. Quelle introduction ! Mais le reste, sans être d’une originalité folle, ne devrait pas décevoir les fans du groupe, Parkway Drive font ce qu’ils savent faire de mieux, c’est-à-dire nous transmettre un flot d’émotions positives via une musique éminemment violente et agressive, avec cette petite touche dont eux seuls ont le secret. Pourtant il n’y a que peu de pistes qui rappellent réellement le son de Deep Blue, et finalement je n’en vois qu’une : « Wild Eyes » qui dès les premiers riffs et les premier choeurs m’a fait tilter. L’ensemble peut paraître assez homogène mais si l’on creuse on peut trouver un tas de trésors enfouis.

Deux pistes par exemple font office de frontcourt émotionnel : l’impressionnante « The River » où une voix féminine se fait entendre, et la magnifique éponyme « Atlas » qui m’a mis k.o au premier round, avec des paroles touchantes et particulièrement poétiques (« this is the sound of the emptiness »). Triste l’album l’est, car avec un thème comme la destruction de la planète terre via notre mode et de vie ou plus globalement par la civilisation moderne, il ne fallait pas s’attendre à se frapper les cuisses. Parkway Drive a donc décidé d’être engagé côté environnemental sur cet album, et je trouve que cela leur réussi. Les fous furieux du pit ont également de quoi faire avec quelques pistes bien nerveuses : « Old Ghost/New Regrets » (que l’on avait pu entendre en live au Bataclan en mai dernier), « Swing » ou encore « Snake Oil and Holy Water ».

Mes coups de cœurs vont bien entendu à « Dark Days », véritable coup de poignard réunissant un nombre incalculable de bons éléments, des paroles sincères et sensées (comment ne pas trembler lors des « I can’t watch it burn » incessants), un soupçon de mélodie, du breakdown de folie et une voix toujours aussi parfaite. Parlons en rapidement de la voix, on ne va pas se mentir, si Winston McCall avait un peu plus de charisme il serait dans le top 5 des chanteurs metalcore de tout le monde, car c’est un monstre vocal, mais il ne dégage pas autant que certains de ses compères et de ce fait il est clairement sous-estimé. Mon autre gros coup de cœur est l’outro « Blue and the Grey », un morceau complet qui apporte de nouvelles tonalités vocales et un style bien à lui. Évidemment « Sparks », « Old Ghost/New Regrets », « The River » et « Atlas » font aussi parti de mes coups de cœurs. Atlas moi j’achète.

 

Tracklist :
01. Sparks
02. Old Ghost / New Regrets
03. Dream Run
04. Wild Eyes
05. Dark Days
06. The River
07. Swing
08. The Slow Surrender
09. Atlas
10. Sleight of Hand
11. Snake Oil and Holy Water
12. Blue and the Grey

 

Tommy

 

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